Les villages
Encerclée d’un écrin de pics et sommets, la commune de Val de Bagnes est riche de nombreux villages et hameaux qui ont souvent su garder charme, authenticité et caractère.
Chalets en bois burinés par le soleil, raccards haut perchés, toits à deux pans, mazots, granges sont comme autant d’invitations à glisser au gré des rues et ruelles, à musarder pour s’offrir un voyage hors du temps. Certes, la modernité n’est pas en reste : elle s’efforce de marier élégamment ses lignes contemporaines à celles, plus rustiques, du passé. Un dialogue en toute harmonie.
Au total, quelque 26 villages et hameaux, dont une station alpine, ponctuent, telles des cartes postales, cette entité née en 2021 de la fusion des communes de Bagnes et Vollèges.
Bruson
- Code postal : 1934
- Altitude : 1050 m
- Population : 622 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-Michel (8 mai)
Juché sur les hauteurs faisant face à Verbier, Bruson doit son charme et son cachet à ses chalets de bois et de pierre, ses granges et raccards typiques, témoins d’un espace-temps que l’on avait cru oublié. Deuxième station de ski de la commune, ce village de montagne offre des conditions d’enneigement exceptionnelles grâce à ses pistes orientées nord-est, sud-est et est. Si la vie locale est intimement liée à l’agriculture, comme le prouve le domaine expérimental des Fougères, où sont développées diverses variétés de petits fruits et plantes médicinales, il a aussi su faire bouger ses lignes en misant sur l’authenticité et le dynamisme
C’est en effet à Bruson que le Palp Festival a élu domicile, événement mariant art et tradition de manière insolite. Musique électro et raclette, brunch sur un télésiège en marche, rock psychédélique à l’alpage… Des paris aussi osés que réussis qui font des lieux un véritable laboratoire artistique.
Côté saveurs, le village propose aussi une gamme de produits du terroir de qualité à l’adresse de la Brusonnette, qui sert aussi de point d’information du Palp Festival. Autre figure incontournable : Eddy Baillifard, Monsieur Raclette. Son restaurant baptisé «Raclett’House» est un sanctuaire des fromages AOP.
Champsec
- Code postal : 1947
- Altitude : 900 m
- Population : 401 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-Bernard (15 juin)
Blotti au pied d’une petite colline coiffée d’une chapelle, Champsec a connu des heures sombres. Englouti suite à la débâcle du Giétro en 1818, le village a été presque entièrement rasé. La chapelle n’ayant pas résisté à la catastrophe, un nouveau lieu de culte fut érigé en 1820 mais cette fois en hauteur.
Champsec abrite en ses murs une vieille gloire de la vallée : «Le Bagnard», à savoir le traditionnel fourneau en pierre ollaire. Très prisé dans l’espace alpin, ce poêle de pierre de couleur gris-vert, au volume imposant, se distingue par sa forte capacité à conserver la chaleur et à la diffuser lentement dans les pièces. Pour tout savoir sur cet ambassadeur d’antan, il suffit de pousser la porte du musée qui lui est dédié.
Chemin-Dessus
- Code postal : 1927
- Altitude : 1131 m
- Population : 197 (31.07.20)
- Fête patronale : Notre-Dame des Neiges (5 août)
Perché sur l’arête du Mont-Chemin, surplombant la plaine de Rhône et le défilé des Trappistes, Chemin-Dessus est un village qui respire le charme et la quiétude. Lieu délicieux pour se ressourcer, certains prétendent que c’est un peu le petit Monaco de Martigny.
On y trouve un site de grimpe réputé et c’est aussi le point de départ idéal pour rejoindre le fameux Sentier des Mines. Onze panneaux didactiques (évoquant mines, nature et animaux) jalonnent un chemin qui serpente entre les mélèzes.
Le Châble
- Code postal : 1934
- Altitude : 820 m
- Population : 560 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-Maurice (22 septembre)
Chef-lieu de la commune de Bagnes puis de la nouvelle commune de Val de Bagnes, Le Châble y abrite son administration communale. L’édifice, qui va être rénové, se dresse au cœur du village sur une place devenue un lieu de rencontres fort convivial.
Situés sur la rive gauche de la Dranse, les lieux offrent plusieurs bâtisses dignes d’intérêt. A commencer par son église paroissiale de style gothique datant du XVe siècle. Outre une majestueuse grille de chœur du XVIIe siècle, cette dernière abrite quatorze stations de chemin de croix, peintes sur bois, signées de l’artiste bagnard Félix Cortey, probablement réalisées autour de 1810.
Dans le même périmètre, une curiosité attire l’oeil, la «chapelle des os», un des rares ossuaires valaisans encore conservés. Classé monument historique, ce petit bâtiment carré percé de deux arcs brisés a été réaffecté en chapelle mortuaire. A deux pas, l’ancienne cure datant du XVIIe siècle a été reconvertie en Musée de Bagnes en 1984. Rénovée, cette vénérable bâtisse expose artistes locaux et expositions thématiques.
Autre témoin du passé, l’Abbaye, vénérable maison qui fut d’abord la résidence des abbés de Saint-Maurice au XVe siècle, puis celles de figures telles que Maurice Troillet et l’écrivain Maurice Chappaz.
Le Cotterg
- Code postal : 1934
- Altitude : 870 m
- Population : 304 (31.07.20)
- Fête patronale : aucune
Situé en amont de Villette sur la route qui conduit à Verbier, Le Cotterg abrite, lui aussi, un élément important du passé : un four banal. A l’époque, tous les villages en possédaient un et chaque famille y avait son tour de cuisson. Particulièrement bien conservé, ce four situé en pleine nature cuit régulièrement des fournées de pain de seigle ou de cressin (pain ou brioche en forme de dôme recouverte de sucre en poudre).
Etiez
- Code postal : 1941
- Altitude : 752 m
- Population : 128 (01.01.22)
Porte d'entrée de la Commune, ce hameau est situé au fond du cône de déjection de Vollèges à une altitude de 752 mètres. Son accès est particulièrement aisé grâce à sa gare, greffée sur l'artère ferroviaire Martigny - Le Châble.
Depuis 1998, la fameuse laiterie d'Etiez transforme chaque jour en moyenne 5000 litres de lait.
Fionnay
- Code postal : 1948
- Altitude : 1490 m
- Population : 30 (31.07.20)
- Fête patronale : Notre-Dame de l’Assomption (le 15 août)
Perché au sommet du Val de Bagnes, lové dans un nid d’aigle cerné de cimes et cerclé de deux lacs artificiels, Fionnay a connu plusieurs visages.
Première station de la vallée à l’heure du tourisme naissant de la fin du XIXe siècle, elle verra pousser des hôtels pour y accueillir bon nombre d’Anglais attirés par l’escalade et la montagne. Puis sa population va grossir dans les années 50, grâce aux centaines de travailleurs venus s’y installer pendant la construction du barrage de Mauvoisin. Enfin, l’ex-village de chantier va lentement retourner à l’oubli, suite notamment à l’automatisation de ses deux usines, celles de la Grande Dixence et des Forces Motrices de Mauvoisin.
Les amateurs de peintures signées Chavaz ne manqueront pas de faire un détour par la chapelle blottie dans les mélèzes et juchée sur un promontoire rocheux. Ceux qui préfèrent le grand air admireront sa cascade artificielle qui semble jaillir d’une falaise. Les adeptes de marche auront le choix entre de nombreuses randonnées vers la cabane Panossière, en direction de Louvie, ou encore vers le charmant hameau de Bonatchiesse et son plateau ombragé de mélèzes et, enfin, vers le barrage de Mauvoisin.
Le Levron
- Code postal : 1942
- Altitude : 1300 m
- Population : 389 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-Antoine (le 17 janvier) et Saint-Jean-Baptiste (le 24 juin)
Posé sur un plateau ensoleillé, Le Levron, tel un impressionnant balcon, offre une vue aussi exceptionnelle qu’imprenable sur le Val de Bagnes, d’Entremont et Ferret. Son église, construite par les habitants du village, a été édifiée en 1957 en remplacement d’une ancienne chapelle. Les vitraux représentant Saint-Jean-Baptiste et les quatorze stations du chemin de croix sont signés par le peintre Albert Chavaz, artiste qui appartient à l’école de Savièse.
Ce village est également le point de départ de randonnées fort prisées le long du bisse du Levron en direction de la Pierre Avoi et de Verbier, des cols du Lein, du Tronc et des Planches. Curiosité à ne pas manquer au gré de vos balades : les pierres à cupules. Vestiges d’un art rupestre fort ancien, ces étranges rochers, comme vérolés, ont été creusés de cavités de formes circulaires ou ovales et dont la signification est encore sujette à discussion.
Lourtier
- Code postal : 1948
- Altitude : 1070 m
- Population : 387 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-Georges (le 23 avril)
Telle une sentinelle, Lourtier semble contrôler l’accès vers le Haut Val de Bagnes. Le village occupe en effet le dernier plateau avant que les deux versants de la Dranse ne se resserrent.
Suite à l’incendie qui ravagea Lourtier en 1929, la construction de la chapelle en 1932 a valu au village de faire les grands titres de la presse nationale. Signé par l’architecte italien Alberto Sartoris, cet édifice à l’aspect moderniste (ses murs de béton et son toit à un seul pan) détonait au cœur d’un village traditionnel de montagne et suscita la polémique. Son agrandissement et sa rénovation en 1956-57 gommèrent l’incroyable audace de la première version du sanctuaire.
Lieu de naissance de Jean-Pierre Perraudin (1767-1858), paysan inventeur de la théorie des glaciers, Lourtier lui a rendu hommage en transformant sa maison d’habitation, aujourd’hui classée, en Maison des Glaciers. Ce musée permet entre autres de se replonger dans la fameuse débâcle du Giétro.
Médières
- Code postal : 1936
- Altitude : 1280 m
- Population : 226 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-Jean (le 24 juin)
Ultime village sur la route donnant accès à Verbier, Médières offre un aspect traditionnel qui contraste avec celui, plus moderne, de la station touristique voisine. Son charme, il le doit à sa grappe de chalets et mazots au bois bruni au soleil, comme agrippés à la pente et qui plongent abruptement sur le fond de la vallée.
Centre d’agrotourisme, l’ancienne chèvrerie rebaptisée Ferme du Soleil propose des plats du terroir toujours inspirés des produits frais de saison ainsi qu’un coin épicerie.
Montagnier
- Code postal : 1934
- Altitude : 840 m
- Population 608 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-Etienne (le 26 décembre)
Situé sur la rive droite de la Dranse, Montagnier, devenu un lieu de résidence très prisé, n’a cessé de s’étendre jusqu’à toucher Villette et donc l’agglomération du chef-lieu.
Paisible et bénéficiant d’un cadre des plus agréables, le village abrite le home pour personnes âgées la Providence. Devant la bâtisse, on découvre un bloc de pierre surmonté d’une statue de la Vierge. La légende raconte qu’il y a fort longtemps de cela, un énorme bloc dévala sur le village, menaçant d’endommager les habitations. Afin de stopper sa folle course, on promit de livrer un sac de sel à Saint-Bernard. Résultat : le rocher s’arrêta tout net au pied des maisons.
Prarreyer
- Code postal : 1947
- Altitude : 860 m
- Population : 414 (31.07.20)
- Fête patronale : aucune
Havre tranquille à un jet de pierre (1,5 kilomètre) du départ des télécabines pour Verbier et Bruson, Prarreyer est un village où les traditions sont encore bien vivantes. La principale d’entre elles est certainement l’élevage des vaches de la race d’Hérens. A chaque fête d’importance, le groupement de la jeunesse du coin s’attache à mitonner des plats typiques dont les recettes se transmettent oralement depuis des générations.
Le village possède aussi un petit joyau : sa chapelle. Construite pendant la deuxième guerre mondiale et inaugurée en 1943, cet édifice circulaire bénéficia d’un écho inhabituel dans la presse locale. Un véritable concert d’éloges est venu saluer ce « panthéon miniature », « cette rotonde parfaite ». Pour couronner le tout, lors de l’inauguration des lieux, ce bijou d’architecture au toit plat s’est vu offrir une relique de Nicolas de Flüe, scellée dans la pierre de l’autel. Quant à la fresque qui décore le chœur, elle a été, elle aussi, conçue par l’artiste Albert Chavaz.
Sarreyer
- Code postal : 1948
- Altitude : 1240 m
- Population : 232 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-André (le 30 novembre)
Juché sur un coteau ensoleillé de la rive droite de la Dranse, Sarreyer bénéficie au plus chaud de l’été d’une douceur toute méditerranéenne. Normal que ses mazots comptent certainement parmi les plus burinés par le soleil.
Soucieux d’empêcher la disparition des traditions culinaires locales, paysans et artisans de ce charmant village se sont regroupés en association pour former la première communauté Slow Food de Suisse.
A la sortie de Sarreyer en direction de la bien nommée Route du Soleil, un ouvrage multi-fonctions mérite le détour. Baptisé Scie et Moulins de Sarreyer, cet édifice n’utilise que la force de l’eau du torrent voisin pour fonctionner. Grâce à des mécanismes ingénieux mais simples, l’utilisateur peut scier de longues billes de bois à l’étage supérieur, moudre du grain ou encore broyer des pommes au rez-de-chaussée. Un chemin du pain invite aussi les curieux à serpenter dans les rues pour découvrir notamment une laiterie qui s’est muée en four à pain. Enfin, rien de tel qu’une escapade dans les mayens afin de faire le plein de vieilles bâtisses et de granges souvent transformées avec goût.
Vens
- Code postal : 1933
- Altitude : 1111 m
- Population : 84 (31.07.20)
Dominé par les imposantes falaises de la Crevasse, Vens, situé au-dessus de Vollèges sur la route qui conduit au col des Planches, semble comme accroché au coteau. Essentiellement constitué d’anciennes maisons, ce village a su conserver son authenticité et préserver son charme.
Ce coin de terre sert aussi de point de départ à une large gamme de randonnées à pied ou à vélo vers les cols du Lein, des Planches, du Tronc ou vers la Crevasse (1807 m), lieu au sommet duquel on peut profiter du magnifique panorama donnant sur le massif des Combins, le Catogne, la Pierre Avoi et le Chavalard.
Verbier
- Code postal : 1936
- Altitude de la place centrale : 1500 m
- Altitude du village : 1400 m
- Population : 2901 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-Barthélemy (le 24 août)
Né sur un plateau idyllique orienté plein sud, Verbier, tel un amphithéâtre géant, s’ouvre sur un panorama unique et offre une vue imprenable sur le massif des Combins et le Mont-Blanc, depuis le sommet du Mont-Fort. Si la plus cosmopolite des stations valaisannes compte 50 000 habitants au plus fort de la saison, elle a su pourtant conserver son caractère alpin et son visage de village de montagne grâce au soin apporté à ses chalets de bois et de pierre.
En hiver, son domaine skiable hors du commun (Les 4 Vallées et ses 410 km de pistes) offre un terrain de jeux sans limites à tous les amateurs de glisse. Les non-skieurs peuvent également profiter de cet incroyable paradis blanc lors d’une balade en raquettes à neige ou en empruntant la plus longue piste de luge de Suisse romande. Côté grands frissons, l’Xtreme assure chaque année un spectacle à couper le souffle. Les meilleurs freeriders du monde y disputent la finale du Freeride World Tour sur le mythique et vertigineux Bec des Rosses (3222 m d’altitude). Adrénaline garantie.
En été, plus de 500 km de sentiers balisés permettent d’assouvir la soif des amateurs de randonnées. Les adeptes de vélo pourront aussi satisfaire leur passion : itinéraires de VTT, bike park et Verbier E-bike Festival, rien ne manque. Pour varier les plaisirs, la région offre aussi deux parcours de golf, des voies d’escalade, un parc aventure, du parapente et nombre d’autres activités.
Côté culture, la station a aussi mis les petits plats dans les grands. Depuis 1994, elle accueille les plus grands noms de la musique classique le temps du Verbier Festival, événement international qui s’est aussi ouvert à d’autres styles de musique et à la danse. Quant à la Verbier Festival Academy, elle propose des master-classes dirigées par des stars de la scène et sont ouvertes au public.
Versegères
- Code postal : 1947
- Altitude : 890 m
- Population : 427 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-Pierre (le 1er août)
Qui dit Versegères, pense Roland Collombin. Depuis les années 70, en effet, cet ambassadeur de renommée mondiale a exporté le nom de son village aux quatre coins de la planète. Le palmarès de ce multiple champion de ski (plusieurs victoires sur la mythique pente de Kitzbühel, médaille d’argent aux JO de Sapporo en 1972) lui a permis d’entrer dans la légende valaisanne du ski et fait la fierté de son lieu de naissance. Son surnom «la Colombe» est d’ailleurs inscrit sur les murs d’un café du village.
Les maisons de Versegères ont su conserver tout leur cachet : rien ne vaut une balade dans ses ruelles étroites qui s’entrecroisent pour s’imprégner des lieux.
Villette
- Code postal : 1934
- Altitude : 820 m
- Population : 841 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-Maurice (22 septembre)
Jadis séparé du Châble, Villette fait aujourd’hui partie intégrante de l’agglomération du chef-lieu, tout comme Le Cotterg. Situé sur la rive droite de la Dranse, le village offre plusieurs visages : le premier, plus ancien, est fait de demeures traditionnelles blotties les unes contre les autres ; le second revendique sa modernité et s’inscrit dans l’air du temps : la nouvelle gare ferroviaire du Châble, la station de départ des télécabines de Téléverbier, l’Espace Saint-Marc et sa façade en inox…
Nichée au sein du Villette traditionnel, l’Ancienne Demeure résonne comme une invitation à remonter le temps puisqu’elle nous plonge dans l’environnement domestique d’une famille de paysans alpins du XIXe siècle. D’une pièce à l’autre, on redécouvre des objets d’un quotidien oublié.
Autre témoin du passé et de l’ingéniosité des artisans de l’époque : la Forge Oreiller, adresse autrefois réputée pour la grande qualité de ses cloches pour le bétail. Installée sur les berges du torrent de Verbier, cette ancienne forge propriété de la famille Oreiller possède encore deux roues à godets qui ventilent cinq fours.
Vollèges
- Code postal : 1941
- Altitude : 820 m
- Population : 1405 (31.07.20)
- Fête patronale : Saint-Martin (11 novembre)
Lové au cœur de l’Entremont et faisant face au massif Catogne, Vollèges s’entend du tumultueux torrent du Merdenson jusqu’aux portes de Sembrancher. Bâti autour d’un clocher cinq fois centenaire et de son église qui a bénéficié d’une rénovation récente, ce village a su garder son cachet en son cœur où l’on peut encore admirer, en se faufilant dans d’étroites ruelles, quelques anciennes demeures. Des fouilles archéologiques ont aussi révélé qu’une communauté importante y vivait déjà au XIe siècle.
Si les anciens rapportent que Vollèges comptait dans les années 1800 cinq fours à pains, de nos jours, il n’en reste plus qu’un en activité. Erigé en 1905, ce four banal a été construit en molasse, contrairement à ceux, plus anciens, des vallées avoisinantes faits de galets de roches locaux.
Soucieux de contenter les papilles de ses habitants, le village organise chaque année une fête des saveurs. Quant aux Brasseurs de Vollèges, ils ne sont jamais en panne d’idées, eux qui intitulent leur breuvage du nom des lieux-dits du village. En effet, avant même que la fusion des communes de Bagnes et de Vollèges soit effective, ils ont lancé une bière aux armoiries de la nouvelle commune de Val de Bagnes.
Attractif grâce à son emplacement géographique et son ensoleillement, ce village qui compte aussi les deux hameaux de Cries et d’Etiez, accueille régulièrement de nouveaux résidents.